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L'évolution de la littérature et des arts est communément envisagée comme une succession de ruptures, dont chacune définit une école ou un mouvement dit d'avant-garde. Mais il serait temps de s'interroger sur la face cachée de ce récit : celle des continuités et des retours, de la tradition et des arrière-gardes qui s'inscrivent dans les marges ou même à contre-courant de la dynamique générale. Il s'agit de transformer en profondeur notre perception de l'évolution littéraire et artistique et d'inventer une nouvelle manière d'écrire l'histoire. Cet ouvrage montre l'intérêt d'une diversité des approches pour étudier un objet aussi ambigu. Face cachée de la modernité, l'arrière-garde pourrait bien aussi en être la clé, apte à ouvrir des perspectives nouvelles et faire surgir des aspects inattendus. S'il faut penser les arrière-gardes, c'est pour pouvoir penser tout le reste.
Literature, Modern --- Arts --- History and criticism. --- History and criticism.
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French poetry --- French literature --- History and criticism. --- History and criticism.
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I.Documents non imprimés :DELAWARDE (R. P.).Quimbois Martiniquais. Étude dactylographiée, 25 pp.Monographies des communes et quartiers de la Martinique composées par les directeurs et directrices d'école à l'occasion du Tricentenaire (1935), inédites, conservées à Fort-de-France dans les archives du service de l'Instruction Publique.IIÉtudes imprimées.--Les Caraïbes de la Guadeloupe, 1635-1656, d'après les relations du R P. Breton, par l'abbé J. RENNARD. Paris, Ficker, 1929, in-8°, 182 pp.R. FORTUNÉ.Quelques croyances populaires. Revue Guadeloupéenne (Basse-Terre), novembre-décembre 1945, pp. 37-42 ; janvier-février 1946, pp. 39-43.R. P. LABAT.Voyage aux Isles de l'Amérique. Duchartre, Paris, 1931, 2 vol. in-8°, I, XVI-366 pp. ; II, 478 pp.PAUL LABROUSSE.Deux vieilles terres françaises : Martinique et Guadeloupe. Chez l'auteur à Colombes (vers 1935), in-8°, 2, 191 pp.L. NAY-REINE.Fo-Yal. Imprimerie Bezaudin, Fort-de-France, 1935, in-8°, 4+78+XXXVIII+18+6+8+ 29 pp.RAPHAËL TARDON.Bleu des Îles, récits martiniquais. Paris, Fasquelle, 1946, in-8° 209 pp.A. THOMAREL.Contes et Paysages de la Martinique. Imprimerie Antillaise, Fort-de-France, 1930, in-4°, 160 pp.CLARCK WISSLER.The American Indian. New-York, 2e édition, 1922, in-8° XXI-474 pp.
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Je suis parti pour la Martinique en 1927 après avoir, au lendemain de mon agrégation, passé trois ans en Finlande, où j'avais commencé une thèse sur le Culte de l'Ours, et un an en Syrie, où j'étais allé dans l'intention d'étudier les origines chrétiennes. J'arrivais aux Antilles, avec le désir de me raccrocher à l'histoire de ces pays et aux conséquences de l'esclavage. Il ne me fallut pas un temps particulièrement long pour me rendre compte que les documents essentiels se trouvaient à Paris et que, pour trouver une loi exacte de leur interprétation, il me faudrait sans doute plusieurs vies. Je me trouvai ainsi rejeté vers la réalité actuelle. Puis la Montagne Pelée se remit à lancer des nuées ardentes en 1929-1930. C'était un spectacle d'une beauté surnaturelle et que je n'ai aucun scrupule à définir comme tel puisqu'en fin de compte il n'y eut pas de victimes humaines. Je me fis détacher à l'Observatoire, je prenais des masses de photographies, je courais l'île entière, tantôt avec les uns, tantôt avec les autres, ne détestant pas le punch lorsque l'occasion s'en présentait.Une fois rentré dans la Métropole, en 1932, je me mis plus que jamais à travailler sur ces pays qui m'avaient conquis. En 1937 je repartais pour la Martinique comme chef du Service de l'Instruction publique. Je profitai de ces fonctions pour faire le maximum de tournées et d'inspections. Les événements de 1910 m'incitèrent à abandonner le poste et à rentrer dans le rang. J'ai passé mes thèses le 15 janvier 1948. Puis je suis retourné là-bas, une première fois en 1949, une seconde en 1951 pour un périple qui m'a conduit de la Martinique et de la Guadeloupe à Trinidad, à la Guyane française, puis à Porto Rico et à Haïti. Je possède naturellement une abondante documentation sur chacun de ces pays. Mais surtout les Antilles sont devenues pour moi comme une seconde patrie, je m'y sens chez moi comme dans la France métropolitaine et quand il m'arrive de laisser échapper quelque vérité trop première, plus souvent peut-être qu'à mon tour, on veut bien admettre que c'est là de ma part chicane de famille, et qui, comme on dit dans mon pays normand, ne regarde point les horsins.Ce sont ces souvenirs toujours présents, toujours immédiats, qui seuls expliquent et peuvent faire excuser le tour souvent très personnel de mes développements. Je n'ai pas eu le courage - comment dirai-je ? - de les passer à la toise universitaire et je voudrais surtout que de mon exposé, trop bref, mais sincère, ressorte d'abord la « violente amour » que je conserve pour ces pays de lumière, leurs grands cocotiers et la mer bleue que dominent des volcans pas toujours éteints, comme la profonde amitié, l'infinie sympathie que je conserve à leurs habitants, témoins de ma jeunesse et compagnons aussi de luttes souvent pittoresques ...
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